
La danse bretonne regroupe un ensemble de pratiques gestuelles issues de l'ancienne danse traditionnelle, pratiquée essentiellement dans les milieux paysans de Bretagne jusque dans l'entre-deux-guerres. Cette première approche mérite toutefois d'être nuancée d'emblée : les influences et les emprunts ont en effet existé entre les petites villes, les bourgs et les campagnes. Le milieu où s'est développée la danse traditionnelle bretonne doit donc être entendu comme une société rurale, mais pas exclusivement paysanne. Enfin, la tradition s'est éteinte à des moments variables selon les pays, dès la Première guerre mondiale dans certains cas, ou plus tard, après 1945. Elle a connu une réappropriation à la fin des années 1950, avec le développement des cercles celtiques et du fest-noz.

Principaux types de danses pratiquées en Bretagne. Les variantes sont décrites dans les articles dédiés.

L'an dro ou en dro nom signifiant : « le tour » ou « la ronde », est une danse bretonne originaire du pays vannetais, connue tant sur le domaine brittophone que sur la partie gallèse.
La Dañs Leon est une danse bretonne originaire du Léon, région située au-dessus de l'Élorn et à l'ouest du Trégor. La danse répartie les danseurs en deux lignes d'hommes et de femmes. Comme pour la Dañs Treger, elle a pour dispositif fondamental le double front. Elle s'est également éteinte au début du XXe siècle, au plus tard dans les années 1925-30 dans quelques communes les plus voisines de la Haute-Cornouaille.

La danse plinn est une danse traditionnelle du Centre Bretagne. Son aire de pratique ancienne, était située sur la partie bretonnante du département des Côtes-d'Armor entre Rostrenen et Guingamp du Sud au Nord et entre Callac et Quintin d'Ouest en Est, principalement sur l'ancien évêché de Cornouaille. C'est une danse aujourd'hui fréquemment rencontrée en fest-noz et en bal folk.

La dañs tro, dañs a-dro ou gavotte, est une famille de danses traditionnelles de Basse-Bretagne.

La Dérobée est une danse bretonne originaire d'Italie et importée par les armées de Napoléon selon une étude de Jean-Michel Guilcher. Cette danse se pratique en couple, qui forment un cortège. La Dérobée de Guingamp est une variante qui a marqué la fête de la Saint-Loup à Guingamp. Délaissée des festou-noz aujourd’hui, excepté pour la Saint-Loup, elle est pourtant une danse très populaire dans toute la région tout au long du XIXe siècle.

Le kas a-barh est une danse bretonne originaire du pays vannetais.

Le Kost ar c'hoat est une danse bretonne. Danse isolée, elle ne possède pas de bal. C'est une gavotte en 4-et-5. Comme les autres gavottes, c'est une danse de pied où les danseurs se tiennent fermement. Le pas est vif, avec une succession caractéristique d'appuis croisés-emboîtés.Le kost ar c'hoad est très fréquemment dansé en fest-noz, ainsi qu'en spectacle par les danseurs de nombreux cercles celtiques de Bretagne ou d'ailleurs.

Le passepied est une danse traditionnelle européenne. Il s'agit d'une danse à trois temps, vive et gaie, proche du menuet, mais plus rustique. Le mot est attesté dès 1532. Elle est encore dansée en Bretagne.