
Dans le domaine des jeux de réflexion, une partie à l'aveugle est une variante d'un jeu de réflexion dans laquelle l'un ou les deux joueurs joue sans voir le plateau de jeu, les coups de l'adversaire étant annoncés oralement.

Aux échecs, une case faible est une case qui ne peut pas être facilement défendue contre les éventuelles attaques adverses.

Le centre, au jeu d'échecs, est constitué des cases centrales d4, d5, e4 et e5. C'est le lieu de croisement de l'échiquier, dans la mesure où les deux plus grandes diagonales le traversent ainsi que les deux rangées centrales. C'est un point de trafic intense. L'expérience montre que la maîtrise du centre apporte un léger avantage au joueur la possédant.

Au jeu d'échecs, une chaîne de pions est un ensemble de pions adjacents qui se protègent mutuellement.

Les coins, au jeu d'échecs, désignent les cases situées sur les bords de l'échiquier. Cela regroupe les cases a8, a1, h1 et h8. Ce sont les cases les plus en retrait sur l'échiquier et donc celle sur lesquelles la force ou la capacité de manœuvre des pièces sera la plus limitée, excepté pour la tour qui a autant de force, peu importe la case sur laquelle elle se trouve. Portail des échecs

Aux échecs, un coup légal est un coup qu'un joueur a le droit de jouer en vertu des règles du jeu.

Dans les jeux comme les échecs, le shogi et le xiangqi, un échec au roi est une menace directe et immédiate sur le roi.

L'échec et mat ou plus souvent mat est, au jeu d'échecs, une situation dans laquelle un roi est menacé de capture au prochain coup et pour laquelle aucune parade n'est possible pour l'éviter. La partie prend alors fin immédiatement et le joueur qui inflige le mat en est déclaré vainqueur.

L’échiquier est le tablier ou plateau du jeu d'échecs. C'est une grille carrée de 8 cases de côté, soit 64 cases en tout, en alternance sombres et claires. Dans les tables d'échecs, l'échiquier est intégré dans la surface supérieure de la table.

Au jeu d’échecs, la prise en passant est une possibilité particulière de capturer un pion. Lorsqu’un pion se trouve sur la cinquième rangée et que l’adversaire avance de deux cases un pion d’une colonne voisine, le premier pion peut prendre le second. Pour effectuer la prise en passant, le joueur avance son pion en diagonale sur la sixième rangée et la colonne du pion adverse, et ôte ce dernier de l’échiquier.

L'espace aux échecs est délimité par les 64 cases de l'échiquier sur lequel les différentes pièces se déplacent et s'opposent. L'espace avec le temps et la puissance sont les trois éléments fondamentaux du jeu d'échecs.

Au jeu d'échecs, un fianchetto est un mode de développement qui consiste à placer un fou en g2 ou en b2 pour les Blancs, g7 ou b7 pour les Noirs, permettant le contrôle des grandes diagonales.

Aux échecs, on appelle forteresse une position dans laquelle le camp en infériorité matérielle a construit un rempart infranchissable sans qu'un zugzwang soit possible, parce que le défenseur dispose de coups d'attente, ou bien en raison de menace de pat. Elle est pour la première fois expliquée en 1850, dans un article publié par Alexandre Petrov.

Au jeu d'échecs, le gambit est un sacrifice volontaire d'un pion ou, plus rarement, d'une qualité dans la phase d'ouverture dans le but d'obtenir un avantage stratégique non matériel : attaque, gain d'espace, ouverture de lignes, dislocation de la structure de pions adverse, gain de temps, etc. Le gambit est parfois risqué, car si l'avantage stratégique n'est pas bien exploité, le déséquilibre matériel offrira de meilleures chances de gain à l'adversaire.

Aux échecs, le milieu de jeu est le nom donné à la phase de la partie qui suit l'ouverture, et se transforme en finale habituellement après l'échange des dames. Pendant cette phase, les joueurs tentent de renforcer leur position et d'affaiblir celle de l'adversaire, par un arrangement harmonieux de leurs pièces en vue d'attaques ou de défenses, et par l'élimination des pièces adverses. Le milieu de jeu implique un niveau élevé d'échanges, comprendre comment réaliser les échanges favorables est donc important.

La notation algébrique est un système de description des coups joués aux échecs qui a été présenté la première fois en 1737 par Philippe Stamma dans un Essai sur le jeu des échecs, et repris dans son livre Le Noble Jeu des Échecs. Mais ces œuvres sont restées plus ou moins dans l'ombre à la suite de sa défaite face à Philidor, dont le célèbre manuel L'Analyse du Jeu des Échecs, utilisait une forme littérale.

La notation descriptive est utilisée pour transcrire les parties d’échecs.

Dans le monde du jeu échecs, la nulle est l'une des issues possibles d'une partie d'échecs quand il n'y a pas de victoire du camp Blanc ou Noir. La « nulle » est alors synonyme d’ex æquo. Dans les tournois d'échecs où une victoire compte pour un point et une défaite zéro, la nulle vaut habituellement un demi-point.

Les pats surprises sont des positions d'une partie d'échecs, où un joueur, dans une position qui semble perdante, parvient à obtenir le match nul en forçant une position de pat a priori difficile à trouver.

Aux échecs, un pion arriéré est un pion qui est moins avancé que ceux des colonnes adjacentes et ne peut plus bénéficier de leur protection.

Un pion isolé est un pion qui n'a plus de pion de son camp sur les colonnes adjacentes. Un pion isolé peut être redoutable en milieu de partie. C'est souvent une faiblesse en finale, car il est difficile à défendre.

Des pions sont liés lorsqu'ils sont placés sur une diagonale et que l'un défend l'autre. Les pions liés sont intéressants dans la mesure où un pion est défendu par l'autre, derrière lui. Portail des échecs

Aux échecs, un pion passé est un pion qui n'est pas gêné dans son avance vers la 8e rangée par un pion adverse, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de pion adverse devant lui, ni sur la même colonne, ni sur une colonne adjacente. Les pions passés sont un avantage car ils peuvent plus facilement aller à la promotion sans autres pions pour les bloquer.

Aux échecs, des pions doublés désignent deux pions de la même couleur sur une même colonne.

On appelle pions pendants deux pions centraux situés côte à côte sur la même rangée, sans pion de leur camp sur les colonnes adjacentes et sans pion adverse sur leurs colonnes.

Le roque est un déplacement spécial du roi et d'une des tours au jeu d'échecs. Le roque permet, en un seul coup, de mettre le roi à l'abri tout en centralisant une tour, ce qui permet par la même occasion de mobiliser rapidement cette dernière. Il s'agit du seul coup légal permettant de déplacer deux pièces, sans respecter le déplacement classique du roi et de la tour de surcroît.
Dans le domaine des jeux de réflexion se jouant en un contre un, une partie simultanée ou, plus couramment, une « simultanée » est une rencontre entre un fort joueur face à de nombreux adversaires, généralement d'un niveau amateur, chacun sur un tablier séparé.
Au jeu d'échecs à la pendule, un joueur est en zeitnot si, proche du prochain « contrôle de temps », il doit jouer beaucoup de coups en peu de temps. Les situations de zeitnot mettent les joueurs sous pression et peuvent entraîner des décisions hâtives et des coups approximatifs.

Au jeu d'échecs, le terme zugzwang signifie un « coup contraint » au sens d'« être obligé de jouer » et non au sens qu'il n'y a plus qu'un seul coup jouable.