
L'armée macédonienne est considérée comme l'une des meilleures armées civiques de l'Antiquité. Instrument de la conquête de la Grèce sous le règne de Philippe II, puis de l'Orient sous le règne d'Alexandre le Grand, elle a affronté victorieusement l'armée perse pour devenir le modèle sur lequel se sont formées les armées des royaumes antigonide, séleucide et lagide aux IIIe et IIe siècles av. J.-C.

L'armée perse de Darius III a été opposée à l'armée macédonienne d'Alexandre le Grand de 334 à 330 av. J.-C. Elle a été vaincue aux batailles du Granique, d'Issos et de Gaugamèles, victime de son impréparation et des erreurs stratégiques commises par Darius.

La bataille de Thèbes désigne le siège et la destruction complète de la cité grecque de Thèbes en décembre 335 av. J.-C. La cité se révolte contre la domination macédonienne imposée par Philippe II. Alexandre le Grand, jeune roi de Macédoine alors en guerre contre des tribus illyriennes, intervient rapidement afin de mater le soulèvement. Abandonnée par ses alliés, Thèbes combat seule la puissante armée macédonienne. Vaincue, la cité est entièrement détruite sur ordre d'Alexandre.

Le casque attique était un type de casque originaire de la Grèce classique largement utilisé en Italie et dans le monde hellénistique jusque dans l'Empire romain. Son nom est une convention historiographique moderne : « Des termes tels que Illyrien et Attique sont utilisés en archéologie par commodité pour désigner un type particulier de casque, mais n'indiquent pas son origine. »

Le casque béotien est un casque utilisé en Grèce antique durant les périodes classique et hellénistique. Il tire son nom de la Béotie dont il est vraisemblablement originaire.

Le casque corinthien est un type de casque grec en bronze, traditionnellement considéré comme étant né dans la cité grecque de Corinthe. Il apparaît à la fin du VIIIe siècle av. J.-C. et est un des constituants traditionnels - et emblématique - de l'armement hoplitique. Il cohabite avec différentes autres formes de casques : le casque attique, chalcidien, béotien, illyrien, phrygien, ainsi que leurs dérivés régionaux respectifs. Il est le type de casque le plus représenté dans l'iconographie grecque mettant en scène des hoplites, ainsi que dans l'iconographie étrusque, romaine et italique au sens large, sur les monnaies, vases, reliefs, dans la statuaire et dans la peinture. Il fut par ailleurs l'objet de copies au sein du reste du monde méditerranéen occidental, notamment en Étrurie et en Italie méridionale, donnant par exemple naissance au casque apulo-corinthien. Il est progressivement abandonné au profit de casques plus légers et plus confortables, permettant une meilleure audition, vision, et mobilité de la tête, au cours de l'époque hellénistique qui voit le combat devenir plus mobile. Le casque corinthien est particulièrement présent dans l'imagerie populaire occidentale contemporaine, en tant que symbole militaire, ou en tant qu'emblème de communautés et de fraternités masculines.

Un casque en défenses de sanglier est un casque de combat composé de défenses de sanglier, lui donnant une grande dureté grâce à l'ivoire. Issu de la civilisation minoenne, il est décrit par Homère dans la guerre de Troie.

Le casque phrygien est un casque antique grec utilisé notamment en Thrace et Dacie. Il tire son nom de sa ressemblance avec un bonnet phrygien. Portail de la Grèce antique Portail de l’histoire militaire

Les cnémides sont des jambières, éléments de protection des tibias, utilisées durant l'Antiquité en Grèce.

Les Dix-Mille est le nom que l'on a donné aux 12 800 soldats grecs mercenaires originaires de Sparte, Thèbes, etc. enrôlés par Cyrus le Jeune (424-401) pour renverser du trône de Perse son frère aîné, le souverain achéménide Artaxerxès II Mnèmon.

Les éléphants de guerre ou éléphants de combat ont été une arme importante, bien que peu répandue, dans l'histoire militaire de l'Antiquité en Asie et sur le pourtour méditerranéen. Ces animaux de guerre ont aussi été utilisés au Moyen Âge et jusqu'au XIXe siècle en Inde et en Asie du Sud-Est. Seuls les mâles, plus forts et plus agressifs, étaient capturés jeunes et apprivoisés « pour en faire de véritables chars d'assaut vivants » : il ne s'agit pas d'une domestication car ils ne naissaient pas en captivité. Plus grand animal terrestre, mesurant en moyenne trois mètres au garrot et pesant jusqu'à cinq tonnes, il sert souvent pour terroriser les troupes et les chevaux de l'adversaire. Mais l'animal était coûteux à nourrir et pouvait se révéler parfois incontrôlable et dangereux pour son propre camp.

L'éperon d'Atlit, aussi orthographié éperon d'Athlit, est un éperon en bronze d'un navire grec de combat du IIe siècle av. J.-C., retrouvé en 1980 au large d'Atlit en Israël. Il s'agit de l'un des éperons datant de l'Antiquité les mieux conservés.

L’expédition de Sicile est une opération montée par Athènes en -415 pour aider la cité sicilienne de Ségeste contre Sélinonte, soutenue par les Syracusains. L'épisode s'inscrit dans la guerre du Péloponnèse, conflit qui oppose de -431 à -404. Athènes et la ligue de Délos à Sparte et la ligue du Péloponnèse. L'expédition se solde par un cuisant échec pour Athènes, qui mène à la reprise des hostilités avec Sparte et, en -411, à la révolution oligarchique des Quatre-Cents.
Calydon était une cité grecque d'Étolie. Le site de Calydon est facilement repérable. Il s'étend entre deux hauteurs formant, avec d'autres, une avancée au sud de l'Arakynthos. Quittant la route nationale, après avoir franchi le pont sur l'Évinos, on atteint, par un sentier, le sanctuaire du Laphrion, situé au sommet d'un promontoire rocheux bien visible.

L'architecture des forteresses grecques antiques est diverse et remarquable.

La Grande Expédition est le nom donné à trois campagnes militaires simultanées entreprises en 280 et 279 av. J.-C., contre les royaumes hellénistiques de Thrace et de Macédoine, par des groupes identifiées comme celtiques par les auteurs anciens et les historiens contemporains. Cette expédition a pour conséquence l'installation d'une partie des survivants sur la rive occidentale de la mer Noire, en un lieu non identifié connu sous le nom de royaume de Tylis, tandis que d'autres passent en Anatolie pour s'installer à partir de 272 av. J.-C. dans une région qui prend alors le nom de Galatie.

La guerre contre Nabis ou guerre lacédémonienne est un conflit qui oppose en 195 la cité-État grecque de Sparte à une coalition formée par Rome, la Ligue achéenne, Pergame, Rhodes et la Macédoine, qui remportent la victoire.

La guerre du Péloponnèse est le conflit qui oppose la ligue de Délos, menée par Athènes, et la ligue du Péloponnèse, sous l'hégémonie de Sparte. Le déroulement du conflit est principalement connu à travers les récits qu'en ont fait Thucydide et Xénophon. Provoquée par trois crises successives en peu de temps, la guerre est cependant principalement causée par la crainte de l'impérialisme athénien chez les alliés de Sparte. Ce conflit met fin à la pentécontaétie et s'étend de 431 à 404 en trois périodes généralement admises : la période archidamique de 431 à 421, la guerre indirecte de 421 à 413, et la guerre de Décélie et d'Ionie, de 413 à 404. Il est caractérisé par une transformation totale des modes de combats traditionnels de la Grèce antique, notamment par un abandon progressif de la bataille en formation de phalange vers ce que l'historien Victor Davis Hanson qualifiera de premier conflit « total » de l'Histoire.
Hermocrate, ou Hermocratès, en grec ancien : Ἑρμοκράτης, était un stratège syracusain du Ve siècle av. J.-C., fils d’Hermon. Il est l'un des principaux généraux syracusains de son époque et l’ennemi le plus acharné de l’ambition athénienne : il fut un acteur prépondérant dans le fiasco de l'expédition de Sicile, prélude à la chute d'Athènes lors de la guerre du Péloponnèse. Son rôle et sa carrière politique nous sont bien connus grâce aux historiens grecs Xénophon, Thucydide, Diodore de Sicile et Polybe mais aussi Plutarque, qui parlent longuement de lui et rapportent ses discours et ses victoires. Platon a fait d’Hermocrate un des personnages du Timée et du Critias.

L'hoplite est un fantassin de la Grèce antique, lourdement armé, par opposition au gymnète et au peltaste, armés plus légèrement. Présent dans chaque cité-État, il représente le soldat d'élite grec par excellence.

Linothorax est le nom donné à une famille de broignes et de jaques durant la Grèce antique. On le trouve parfois désigné sous le nom de corselet.

Les Mélophores, également appelés les Immortels sont un groupe de 10 000 combattants qui constituaient la garde personnelle des empereurs perses. Ce « corps d'élite » imaginé par Cyrus le Grand, puis réinventé par Darius Ier, est notamment présent dans l'armée que lève Xerxès pour attaquer les cités de la ligue ionienne qui formeront plus tard la Grèce, lors de la seconde guerre médique en 480 av. J.-C..

Une pelta, ou pelte est un petit bouclier léger en forme de croissant lunaire, avec une ou deux échancrures demi-circulaires.

Le pentécontère ou pentécontore est un bateau de guerre à 50 rameurs – d’où son nom – auquel il faut ajouter un barreur et peut-être d'autres marins.
En Grèce ancienne, les péripoloi, sont des gardes-frontières. On les trouve notamment à Athènes à l'époque classique.

La première guerre crétoise est une guerre opposant de 205 à 200 av. J.-C. le roi de Macédoine Philippe V, la Ligue étolienne, plusieurs cités de Crète et des pirates spartiates aux forces de Rhodes, rejointes par Attale Ier de Pergame et les cités de Byzance, Cyzique, Athènes et Knossos.

Inaros était le fils d'un chef libyen, probablement de la tribu des Bakales, selon un ostracon trouvé dans les années 1990 dans l'oasis de Kharga.

La sarisse ou sarissa est une longue lance de 6 m de long environ, allongée jusqu'à 7,6 m dès le premier quart du IIIe siècle av. J.-C.. Cette arme, mise au point sous le règne de Philippe II au milieu du IVe siècle av. J.-C., est utilisée par les phalangites macédoniens durant les conquêtes d'Alexandre le Grand et les guerres des diadoques. Elle reste en usage dans les armées des royaumes hellénistiques.

Un stratège est un membre du pouvoir exécutif d'une cité grecque, qu'il soit élu ou coopté. Il est utilisé en grec pour désigner un militaire général. Dans le monde hellénistique et l'Empire Byzantin, le terme a également été utilisé pour décrire un gouverneur militaire. Dans la Grèce contemporaine, le stratège est un général et a le rang d'officier le plus élevé.

En Grèce antique, la triérarchie est une liturgie militaire, correspondant à l'équipement d'une trière et à l'entretien de son équipage pendant un an. On la connaît notamment à Athènes : peut-être date-t-elle de la loi navale de Thémistocle en -483/-482, mais son fonctionnement ne nous est bien connu que pour le IVe siècle av. J.-C..

Une trière, ou trirème, ce dernier terme étant l'appellation latine, est une galère de combat antique, développée à partir du pentécontère. Navire plus court que son prédécesseur, il reçoit 170 rameurs étagés sur trois rangs, d'où son nom. Léger et agile, il permet le développement de la manœuvre d'éperonnage grâce au rostre de bronze monté sur sa proue, technique qui donne lieu aux premières batailles à caractère réellement naval.

Un tropaion, en latin tropæum, est dans l’Antiquité gréco-romaine un trophée au sens littéral, c’est-à-dire un monument destiné à commémorer une victoire militaire. À l’origine, il s’agissait d’un arbre élagué et taillé en forme de croix auquel on suspendait les armes des vaincus. Le tropaion ou tropæum était laissé sur l’emplacement du champ de bataille.